La Maestà del Louvre

Cenni di Pepo

Museo del Louvre

 
DESCRIZIONE:
Le cadre est orné de vingt-six médaillons peints figurant le Christ et quatre anges, des prophètes et des saints. Il s'agit d'une création précoce de Cimabue, vers 1280, bien antérieure à la Maestà de Santa Trinita (Florence, Galerie des Offices). Les réticences parfois émises sur l'attribution au peintre florentin viennent en grande partie du fait que l'on a longtemps assigné au tableau du Louvre une date tardive, difficilement conciliable avec son style hiératique et dramatique.
Par sa monumentalité, la somptuosité du fond, le retable du Louvre donne du thème de la Maestà, c’est-à-dire la Vierge avec l’Enfant sur un trône soutenu par des anges, glorifiée comme reine des cieux, une illustration particulièrement saisissante. Sur le cadre original, vingt-six médaillons peints représentent en haut le Christ et quatre anges, puis des saints et des prophètes.
L'œuvre est décrite par Vasari en 1568 dans l’église San Francesco de Pise, dont elle ornait le maître-autel. Certains spécialistes ont donc fait le lien entre cette œuvre et le séjour pisan de Cimabue attesté en 1301-1302. Pourtant, l’étude stylistique du tableau et la comparaison avec la Maestà peinte pour Santa Trinita de Florence (Florence, galerie des Offices), une production tardive de l'artiste, font penser qu’il s’agit d’une création précoce, vers 1280. Elle contient néanmoins déjà des éléments qui témoignent des aspirations et des recherches du peintre à qui l'on doit le renouveau de la peinture en Italie.
Cimabue domine le courant qui, à la fin du XIIIe siècle en Toscane, cherche à renouveler le langage pictural, à se détacher des canons rigides du style byzantin. Il fait preuve d’une sensibilité soucieuse d'une approche plus fidèle de la réalité.
La composition de la Maestà est symétrique et dense, encore massive. La Vierge est imposante par son hiératisme, et le geste de bénédiction du jeune Jésus peu enfantin. Pourtant, c’est avec une douceur et une souplesse nouvelles que Cimabue modèle les visages, désormais empreints d'humanité véritable. Les drapés, non plus simplement dessinés, semblent se creuser, suivre les mouvements du corps (comme par exemple les manteaux des deux anges du premier plan, dont on voit poindre le genou), sans doute sous l’influence de certains sculpteurs, comme Nicola Pisano.
COMMENTI

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